Le candidat pro-OTAN aux présidentielles slovaques a été sèchement battu au profit de Peter Pellegrini, candidat en faveur de négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine. "La scène politique slovaque est divisée entre ceux qui sont en faveur de la poursuite de la guerre (entre la Russie et l’Ukraine) à tout prix, et ceux qui demandent l’ouverture de négociations de paix. J’appartiens à cette dernière catégorie", déclare-t-il.

Cette élection confirme le résultat des récentes législative, et choix d’une large majorité des Slovaques en faveur de relations apaisées avec la Russie. Mais leurs aspirations risquent néanmoins d’être déçues :  Le Financial Times révélait en janvier que la très démocratique Europe avait prévu de saboter l’économie du voisin hongrois si son gouvernement refusait de lever son veto contre l’aide militaire accordée à Kiev. Effrayer les marchés,  déclencher une crise monétaire, faire exploser le coût des emprunts du pays : face à de tels arguments que pèse la volonté de paix des populations ?