Rapport d'enquête sur la population rom au Kosovo et Metohija suite aux événements survenus du 17 au 21 mars 2004

URYD - Union des Roms exilés d’Ex-Yougoslavie en Diaspora
23 novembre 2004

            Depuis 1999, quelques milliers de Roms vivent encore sur le territoire de Kosovo-Metohija1. La grande majorité d’entre eux vivent à l’heure actuelle dans des camps de réfugiés, d’autres vivent encore dans leurs maisons. Tous aujourd’hui vivent dans des conditions dramatiques, ils n’ont quasiment aucune liberté de mouvement et aucune protection face aux nationalistes extrémistes albanais. Du 17 au 21 mars 2004 nous avons assisté à une série de pogroms violents de la part de ces nationalistes visant la population non-albanaise du Kosovo-Metohija, ceci sous les yeux de la communauté internationale.

Suite à ces évènements et dans le cadre de nos activités relatives aux questions des Roms d’Ex-Yougoslavie, nous avons décidé d’entreprendre une enquête sur place afin de déterminer précisément les conséquences qu’ils ont eues pour la population rom.

Notre enquête a été d’abord menée dans les villes et villages les plus directement touchés par ces évènements puis en Serbie. Vous trouverez ci-dessous les résultats de cette enquête. Malheureusement, faute de temps et de moyens, notre enquête a été limitée. Elle ne prétend pas constituer une enquête aboutie sur les conséquences des évènements survenus du 17 au 21 mars. Elle permet néanmoins de dégager des conclusions importantes, de démentir nombre d’informations inexactes diffusées à ce sujet et laisse entrevoir la nécessité d’une enquête plus approfondie.

OBILIĆ

Suite aux évènements de juin 1999, tous les Roms anciennement présents à Obilić ont été chassés. Vers la fin 1999, seulement 3 familles de Roms Burgurdjie (environ 18 personnes) sont revenues habiter dans leurs maisons. Ces maisons se situaient à proximité de maisons serbes, dans la rue Kolonija.

Le 17 mars, sous la menace des extrémistes albanais et de la soudaine vague de violence, ils ont dû, tout comme les Serbes, quitter leurs maisons pour aller se réfugier au nord de Mitrovica, dans une école. Toutes leurs maisons ont été pillées puis détruites.

Nous avons rencontré ces familles pour qu’ils nous racontent le déroulement des évènements. Aujourd’hui elles se retrouvent dans des conditions de vies déplorables et rejoignent la liste déjà immense des familles roms réfugiées. Certains membres des familles sont très âgés et à l’heure actuelle elles ne disposent d’aucune aide médicale.

Il est important de noter qu’à Obilić vivait encore seulement une petite minorité rom de 3 familles. Aujourd’hui, il n’y à plus de rom à Obilić.

PEĆ, LJIPLJAN, DJAKOVICA, UROŠEVAC, PRVI-TUNEL, SRBICA, PODUJEVO et RESNIK

Dans ces villes, depuis juin 1999 Il n’y a plus aucun rom, ils ont tous été chassés ou tués. Il reste cependant des familles ashkalis qui parfois se déclarent comme roms. (voir plus bas CONFUSIONS ENTRE LES ROMS ET LES ASHKALIS)

PRIŠTINA

Dans cette ville, depuis juin 1999 Il n’y a plus aucun rom, ils ont tous été chassés ou tués. Cependant il faut noter que récemment, au début du mois d’avril 2004, certains représentants fantômes de la cause rom ont déplacé des Roms depuis l’Albanie jusqu’à Priština, environ 50 familles. Ces soit-disant représentants avaient pour projet, en collaboration avec le ministre de l’éducation albanais de fonder une école pour les Roms à Priština. Ce projet avait également été approuvé par l’OSCE/ODHIR. Ils ont ainsi déplacé ces familles car il n’y avait plus de Roms à Priština. Elles se sont installés dans des campements au centre de la ville (à côté de l’église serbe et le local nommé Tri Šešira). Cette action rentre dans le cadre, non seulement des actions de certaines organistions totalement absurdes, injustes et catastrophiques pour la population rom mais aussi, dans le cadre de la politique extrémiste albanaise qui tend à conserver l’image artificielle de multi-ethnicité au Kosovo-Metohija.

KOSOVO POLJE

Les seuls Roms qui restaient à  Kosovo Polje sont ceux qui avaient accepté, en juin 1999, de se rallier à la cause des nacionalistes albanais (bien souvent malgré eux et de façon passive). Malgré tout, ces mêmes roms ont été la cible des récentes attaques menées par les extrémistes albanais et aujourd’hui, il n’y a plus personne à Kosovo Polje pour les défendre.

Ils restent également à Kosovo Polje quelques familles issues d’un sous-groupe rom et même eux aujourd’hui sont en grand danger.

GRAČANICA

Nous avons recensé une centaine de Roms vivant encore à Gračanica, dans une enclave serbe. Ici, grâce à l’action de la communauté internationale, par le biais de l’UMNIK et de la KFOR, les pogroms ont pu être évités, malgré les tentatives d’attaques des extrémistes albanais. Les familles roms sont donc restées là-bas. Quelques familles désirent cependant se rendre en Serbie par peur de nouvelles attaques.

ČAGLAVICA

Les Roms vivant encore à Čaglavica ont réussi, avec l’aide d’autres non-albanais, à s’opposer aux attaques violentes des extrémistes albanais. Seuls les maisons situées en première ligne du quartier rom ont été brûlées et pillées. Quelques Roms ont été blessés.

PRIZREN

Environ 5000 Roms et Ashalis vivent encore à Prizren depuis 1999 (il est actuellment impossible de savoir précisément le nombre exact de Roms et d’Ashkalis). Du 17 au 21 mars, ils n’ont subi aucune attaque physique. Ils subissent cependant de très fortes pressions psychologiques.

Il faut noter qu’à Prizren, les extrémistes albanais ont pratiqué du 17 au 21 mars des attaques organisées et très précises visant la communauté serbe. Il apparaît que la communauté rom de Prizren soit épargnée pour l’intérêt que porte les dirigeants extrémistes albanais à conserver une illusion de multi-ethnicité au Kosovo-Metohija.

Aujourd’hui, les Roms de Prizren vivent dans une terreur quotidienne, privés de toute liberté. Ils n’ont pas été attaqués lors des derniers évènements mais le scénario auquel nous avons assisté pourrait se réaliser à tout moment et, dans l’immédiat, cela ne tient uniquement qu’à la volonté des dirigeants extrémistes albanais.

MITROVICA Leposavić, camps de Češmin Lug et de Žitkovac

Depuis juin 1999, il ne reste à Mitrovica que quelques familles roms, réfugiées dans les camps de Leposavić , environ 15 familles, au camp de Češmin Lug(au Nord de Mitrovica),, 4 familles et à Žitkovac, 3 familles dont 2 nouvellement arrivée2. Il n’y a eu du 17 au 21 mars aucune attaque des extrémistes albanais, toutes les maisons roms ayant déjà été détruites depuis juin 1999.

Comme dans beaucoup d’autres villes, se trouvent également à Mitrovica des Ashkalis qui se déclarent comme Roms. Au sud de Mitrovica, quelques familles ashkalis sont rentrées des maisons du quartier Sitnicko Naselje pour venir s’installer dans des maisons vides d’où les Roms avaient été expulsés en 1999.

GNJILANE

Ils restent encore quelques Roms à Gnjilane. La majorité d’entre eux soutiennent la politique albanaise. Malgré tout, ils ont quand même été attaqués. D’après les témoignages, une grande catastrophe a été évitée par la population rom notamment grâce à l’aide de la population albanaise vivant avec eux en bon voisinage qui a empêché la foule des extrémistes de tuer les Roms. Certaines maisons roms ont tout de même été brûlées. Malgré le soutien de Hadji Merdan, beaucoup de Roms de Gnjilane envisagent de partir face à l’insécurité croissante.

PRILUŽJE

A Prilužje se trouve un village servant de camp de réfugiés à des Roms, des Serbes et des Ashkalis. Il n’y a pas eu de pogroms. De nombreuses familles, suites aux attaques dans d’autres villes sont venues se réfugier ici.

VUČITRN

Depuis 1999, il n’y a plus aucun rom à Vučitrn. Il reste seulement une femme rom mariée à un Ashkali.

Seulement, fin 1999, quelques familles Ashkalis sont revenues vivre dans leurs maisons et dans des maisons d’où les Roms avaient été expulsés. Ils vivaient auparavant en Serbie (à Belgrade et Novi Sad) et sont rentrés suite aux promesses de l’assurance de leur sécurité. Cependant, lors des derniers évènements, ces Ashkalis ont été également les cibles des attaques extrémistes albanaises. Ils comptaient environ 270 personnes. Ces personnes se déclaraient soit ashkalis, soit roms. Les attaques des groupes albanais ont été très violentes. Selon nos sources, un grand conflit a eu lieu entre les Ashkalis et les Albanais, les 2 camps ayant subi plusieurs blessés. 2 femmes d’une famille ashkali ont été violées, une personne de cette même famille est portée disparue et 2 Ashkalis ont été arrêtées par la KPS. Les Ashkalis ont été emmenés à Smrakovnica, dans une ancienne prison puis ramenés dans un lieu nommé « vieux moulin », où ils sont restés durant 2 jours. Là-bas, ils ont tous été rackettés. En même temps, leurs maisons, environ 70, ont été détruites. Aujourd’hui, toutes ces personnes, y compris les vieux, les femmes et les enfants, se trouvent dans un  camp militaire de la KFOR à Nevo Selo. Les familles entreprennent à l’heure actuelle une grève de la faim afin d’obtenir l’exil dans l’Union Européenne et ne veulent plus revenir à Vučitrn.

EN SERBIE

Nous avons profité de notre présence sur le territoire de l’Ex-Yougoslavie pour visiter les camps, plus semblables à des bidonvilles, de Novi Pazar, Kuršumlija et Belgrade.

A Bujanovac, les Roms exilés du Kosovo-Metohija ont été installés dans des baraques. Cependant en 2003, plusieurs baraques ont brûlé. Aujourd’hui ils ont été installé provisoirement dans des casernes militaires et leur avenir reste tout à fait incertain.

Les conditions de vie pour les Roms dans les camps sont absolument désastreuses. Une grande misère : manque de nourriture, pas d’eau courante, pas d’électricité et aucune aide médicale. L’obtention d’aides ou de papiers est de plus un véritable chemin de croix insurmontable pour ces familles en détresse.

De plus, les Roms présents dans ces camps semblent également menacés, étant considérés en général par les Serbes comme des alliers des Albanais, à cause des leur noms et de leur confession musulmane.

D’autres confusions de ce genre mettent également en danger les populations roms de Serbie. Par exemple, il est courrant que les Serbes, notamment les plus jeunes, confondent les Ashkalis et les Roms, or, les Ashkalis étant de langue albanaise, ils se retrouvent du même coup assimilés à des alliers des albanais. Ce genre de confusions a entraîné plusieurs accidents graves, qui ne cessent de se multiplier.

Il semble de toute nécessité que l’Etat de Serbie-Monténégro prennent des mesures rapides et efficaces d’une part afin de venir en aide aux personnes réfugiées et d’autre part afin de stopper les violences commises contre les Roms.

Par la suite, nous avons rendu visite aux Roms de Niš, Kostolac, Prokuplje et de quelques autres villes serbes. Dans ces villes, les Roms sont laissés à eux-mêmes et même si certains ont réussi à trouver des appartements ou des maisons, leurs conditions de vie restent très misérables.

Il semble que la situation des Roms au Monténégro ne soit pas plus brillante. Le sort des Roms semble le plus désastreux à Titograd (Podgorica) et à Berane (Ivangrad).

CONFUSION ENTRE LES ROMS ET LES ASHKALIS

Une grande confusion s’est installée entre les Roms et les Ashkalis (ou Egyptiens). Les Ashkalis sont un groupe ethnique qui, malgré une origine rom, présente aujourd’hui une culture radicalement différente (langue, coutumes, etc…) de celles des Roms. Il est par conséquent important de bien séparer ces deux ethnies, au même titre que l’on fait une distinction claire entre Roms et Gorans, ou Serbes et Turcs !

Cependant, dans la quasi-totalité des rapports et comptes-rendus que nous avons pu lire depuis juin 1999 relatifs aux Roms de Kosovo-Metohija, nous constatons une grande confusion entre les deux groupes et l’accumulation des amalgames et, de ce fait, la diffusion d’informations erronées.

Nous avons même constaté, dans certains rapports officiels relatifs aux récents évènements – même de certains organismes chargés des questions Roms - que les Roms étaient non seulement assimilés aux Ashkalis mais aussi à des groupes tels que « divers nomades » ! C’est une aberration totale quand on sait que les Roms vivent de façon sédentaire en Kosovo-Metohija depuis près de 5 siècles.

Les conséquences de ces confusions, que nous dénonçons depuis plusieurs années et pourtant toujours aussi récurrentes, se révèlent dramatiques pour la communauté rom, aussi bien pour celle exilée que pour celle encore présente en Kosovo-Metohija – et souvent pour la population ashkali elle-même.

La première cause de cette confusion peut tenir à une connaissance incomplète (voir méconnaissance totale) de la part des observateurs internationaux au regard de ces deux groupes ethniques.

La deuxième cause provient du fait que nombreux sont les Ashkalis qui se déclarent à l’occasion comme Roms, ceci soit de bonne foi (par ignorance), soit par intérêt (en fonction de l’interlocuteur) ou même parfois en accord avec la politique de leurs leaders. En effet, nous avons constaté que certains leaders ashkalis, de connivences avec les nationalistes albanais demandent à leur communauté encore présente en Kosovo-Metohija de se déclarer soit comme Ashkalis soit comme Roms, de manière à entretenir aux yeux des observateurs internationaux une image (évidemment artificielle) de multi-ethnicité en Kosovo-Metohija. Cependant, malgré ces accords et malgré le fait que la communauté ashkali soit de langue albanaise, lors des derniers évènements, de nombreuses familles Ashkalis ont été les victimes d’attaques des nationalistes albanais et ont subi de nombreux dommages.


CONCLUSIONS

Au regard de notre enquête, la situation des Roms en Kosovo-Metohija se révèle toujours aussi désastreuse. Non seulement du point de vue de leurs conditions de vie qu’au niveau des dangers qu’ils encourent, les derniers évènements ont prouvé que le problème des nationalistes extrémistes agissant au Kosovo-Metohija n’est toujours pas résolu, malgré la présence de forces armées internationales. Les groupes extrémistes responsables sont toujours très actifs et actuellement rien ni personne ne s'oppose à eux. Ils semblent fermement décidés à poursuivre leurs actions jusqu’à l’obtention d’une purification ethnique totale du Kosovo-Metohija – s’attaquant même aujourd’hui aux communautés non-albanaises qui avaient déclaré soutenir leur cause.

Ce territoire se révèle ainsi encore extrêmement dangereux pour les Roms, comme d'ailleurs pour les autres peuples2 non-albanais qui y sont présents. Il est à noter que cette constatation avait déjà été effectuée depuis 1999, ce qui n’a pas empêché de nouveaux incidents dramatiques, malgré la présence des forces armées internationales et malgré le fait que beaucoup d’Albanais eux-mêmes soient contre ce type de violences.

En tout cas, il semble cependant clair que les récentes attaques des nationalistes extrémistes albanais ont été menées de façon précises avec l’intention de viser les communautés serbes du Kosovo-Metohija. Il est vrai que la purification ethnique visant le peuple rom du Kosovo-Metohija est déjà quasiment achevée. Aujourd’hui déjà plus de 90% des Roms vivant anciennement au Kosovo-Metohija ont été contraint de fuir ce territoire sous la menace et la terreur. La plupart de ceux qui sont restés vivent dans des camps de réfugiés, dans une précarité extrême. Sur place, aucune organisation n’est réellement capable de défendre leurs droits. Les organisations normalement officiellment en charge de cette tâche se révèlent incompétentes. Aujourd’hui, aucun leader rom ni aucun parti – politique ou non, n’est capable de défendre les intérêts des Roms. Aujourd’hui l’avenir des Roms de Kosovo-Metohija pose une multitude de questions inquiétantes à l’heure actuelle sans aucune réponse !

Il nous est également apparu que personne, en comparaison des résultats que nous avons obtenus sur place n’a été capable de fournir des informations précises relatives aux derniers évènements et à la population rom, aussi bien au niveau local qu’international, pas même les organisations officielles en charge des ces questions. Toutes les informations que nous avons pu obtenir de la part d’autres organisations se sont révélées le plus souvent incomplètes voir erronées.

Il est absolument clair que les évènements qui se sont déroulés du 19 au 21 mars sur ce territoire risquent de se reproduire en l’état actuel des choses, risquant d’entraîner encore d’autres désastres humains. Il semble urgent que des actions concrètes soient menées au niveau des institutions internationales afin d’enrailler le processus macabre qui se déroule aujourd’hui au Kosovo-Metohija.

Rapport publié par l’U.R.Y.D., le 18/04/2004

 
Notes :

1. Suite aux évènements survenus sur le territoire du Kosovo-Metohija depuis 1999, une population rom importante (évaluée à 140000 personnes) s'est retrouvée dans l'obligation de quitter ce même territoire, là même où elle était établie et vivait depuis presque 5 siècles. Cette population, outre les dommages moraux endurés, a perdu habitations, mobilier, biens personnels, richesses patrimoniales et même des vies. L'exil a également entraîné une dévalorisation des personnes, par la perte du travail, du niveau d'étude, l'obligation d'intégrer nouvelle société, une nouvelle langue, etc, en somme tous les problèmes liés à l'exil.

A l'heure actuelle, plus de 90 % de la population rom qui vivait en Kosovo-Metohija a quitté ce territoire et se retrouve aujourd'hui disséminée à travers toute l'Europe - principalement en France, en Allemagne, en Belgique, en Italie et dans la plupart des autres pays de la Communauté Européenne. Certains ont également quitté l'Europe pour se réfugier au Canada. Beaucoup ont été reconnus comme réfugiés en France et ont vu leurs papiers régularisés, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays européens.

Les Roms n'ont pas choisi l'exil, celui-ci leur a été imposé, sous la pression de groupes nacionalistes extrémistes albanais. Ni la KFOR, ni les Nations-Unies, pourtant témoins de ces actions racistes, ne sont intervenues. Aucun média n'a reporté ces faits aux yeux de la communauté internationale. Rien n'a été fait pour empêcher cette catastrophe humaine.

Aujourd'hui, de nombreuses questions se posent au regard de cette population encore meurtrie par cette expérience douloureuse. Voilà maintenant 5 ans qu'elle a quitté le territoire du Kosovo-Metohija et à l'heure actuelle, aucune démarche et aucune action sérieuse n'ont toujours pas été mise en œuvre pour lui venir en aide aussi bien niveau au niveau des institutions européennes qu'au niveau des ONGs. La majorité des rapports constitués autour de cette question sont non seulement superficiels mais également bourrés d'erreurs, d'amalgames et de confusions.

2. Ces 2 familles, les familles Tahiraj et Latifi, sont arrivées de Serbie il y a deux mois. Elles ne pouvaient plus payer leur loyer (environ 75 € par mois). Elles comptent 9 personnes qui vivent aujourd’hui entassées dans une petite baraque dans des conditions désastreuses.

3. Nous préférons utiliser le mot « peuple » à celui de « minorité ». En effet, nous estimons que chaque peuple doit être considéré comme tel et non comme la « minorité » d’un autre peuple, laissant ainsi la porte ouverte à divers types d’abus. Nous aimerions d’ailleurs que cette distinction soit reconnue officiellement sur le plan international.

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